Pour moi, pas de doute, je choisis le 7 ! Ce week-end, le rugby à 7 à montrer qu'il n'avait rien à envier à son grande frère, le XV !

De vendredi à dimanche, le stade Jean Bouin (l'antre des parisiens du Stade Français) accueillait les joueurs du Circuit Mondial de Rugby à 7. Cela faisait plus de 10 ans que cette compétition internationale - organisée en 10 étapes - n'avait pas posé ses valises sur le territoire national.

France, Kenya, Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud, Angleterre... Toutes les meilleures nations du ballon ovale étaient réunies pour nous faire vivre des moments de pur bonheur. Le 7, c'est de la vitesse, du jeu en tout sens, du spectacle, des passes incroyables, un rythme effréné, des essais qui s'enchainent sur 2 mi-temps de 7 minutes.

"C'est spectaculaire, c'est impressionnant"

Le 7 "c'est spectaculaire, c'est impressionnant avec un jeu basé essentiellement sur l'attaque" confirmait avec enthousiasme Jules Plisson, le demi d'ouverture du Stade Français. Le public ne s'était pas trompé en venant en nombre pour supporter une équipe de France talentueuse, battue dimanche en demi-finale par les Fidjiens (5-22), mais terminant à la 3e place après avoir dominé les argentins dans la petite finale (26-10). Vivement les Jeux Olympiques de Rio qui se tiendront cet été du 5 au 21 août.

Un XV pâle et sans saveur

Alors que ne fut pas ma déception lorsque samedi, les yeux encore ébaubis d'un tel spectacle, je rentrais chez moi pour me caler dans mon canapé afin d'assister à la finale de la Coupe d'Europe de rugby à XV entre les parisiens du Racing Métro 92 et les londoniens des Saracens.

Terne match, piètre prestation des franciliens manquant totalement de créativité et d'imagination. Certes, la pluie s'était invitée et pouvait expliquer les nombreux ballons tombés et l'abus du jeu au pied.

Quand le pied remplace la tête

Cependant, elle ne perturba le jeu qu'un temps et n'explique pas cet entêtement à taper des chandelles, à rendre le ballon à l'adversaire sous prétexte de vouloir occuper le terrain. Une conquête territoriale qui ne s'avérât pas payante. Pourtant aucun changement tactique ne vint à l'esprit de Mike Philips et Rémi Talès, remplaçants respectifs du demi de mêlée Maxime Machenaud (blessure à la 22e mn) et du demi d'ouverture Dan Carter (sorti à la 43e mn). Sans leurs maîtres à jouer et leurs têtes pensantes, les parisiens déjouèrent rapidement. Pire, ils oublièrent de jouer !

Quant aux Saracens, ils firent le nécessaire sans faire de grandes étincelles, mais avec pragmatisme et efficacité. Un jeu propre, sans éclat !

Non vraiment ce week-end, entre le 7 et le XV, il n'y avait vraiment pas photo !

Et vous, vous en pensez quoi ?

Rugby : 7 ou XV faites votre choix !

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