Avec ce froid hivernal, la minijupe dort dans le placard... A notre grand regret à tous car il faut bien le dire : la minijupe a changé à jamais le regard des hommes sur les femmes !

Une création du début des années 1960

En France, beaucoup considère André Courrèges (né en 1923) comme le “père” de la minijupe. Certes, le styliste en a fait l'élément principal de sa collection printemps-été 1965.

Cependant, la maternité de cet affriolant bout de tissu revient à Mary Quant (né en 1934). Cette modiste anglaise propose le premier modèle en 1962 dans sa boutique londonienne Bazaar. Elle reconnaît alors s’être inspirée de la mode de la rue, de ces jeunes londoniennes (les Chelsea grils) décontractées, confiantes et épanouies.

Portée par les icones de la pop

La minijupe trouve vite ses représentantes : les mannequins britanniques Twiggy et Pattie Boyd; les comédiennes ou chanteuses Jane Fonda, Charlotte Rampling, Sharon Tate, Brigitte Bardot, Tina Turner ou encore Françoise Hardy. En 1966, elle fait la Une du célèbre magazine populaire français Paris Match.

Toutefois, son succès est inhérent au collant inventé en 1959 par Glen Raven. En 1965, la filature américaine lance un nouveau modèle sans couture, le samless. Décliné dans une large gamme de teintes très colorées, il devient l’accessoire vestimentaire indispensable à notre très courte jupette. Si courte qu’elle modifie le regard des hommes sur la femme. Il n’en faut pas plus pour exalter le courroux des féministes. Leur colère est relayée par des couturiers comme Coco Chanel qui s’insurge contre cette tenue indécente au-dessus du genou. Au début des années 1970, la mode de la minijupe s’essouffle avant de revenir en force avec le mouvement Punk. Elle fait désormais partie des basiques de la mode.

10 cm ! C’est la longueur maximale d'une minijupe qui ne doit pas excéder les 10 cm sous les fesses.

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Pas de minijupe par grand froid

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