Au tableau !

“Au tableau !”.... Combien de fois avons-nous redouté cette injonction quand nous frottions nos fonds de jupettes ou de culottes sur les chaises inconfortables de nos salles de classes ?

A quel point n'avons-nous pas maudit ce funeste tableau noir... Qui le restait toujours devant notre ignorance la plus totale ? Un tableau noir bien funeste qui, dans sa variante sur fond vert, ne nous donnait guère plus d'espoir de réussir l'épreuve de l'interrogatoire devant des dizaines de paires d'yeux endormies.

Pire qu'un simple passage devant la classe, ce rituel inéluctable prenait des tournures de véritables “passages à tabac”... Une torture psychologique infligée par un tortionnaire omnipotent et omniscient : le maître !

Mais quel est donc l'ignoble inventeur de cet instrument de torture ?

Impossible à déterminer. Les origines du tableau restent obscures, mais l'un des premiers à l'intégrer réellement dans les salles de classe se nomme George Baron. Nous sommes alors en 1801 et ce Professeur enseigne les mathématiques à l'Académie Militaire de West Point. Support idéal pour transmettre le savoir et fixer l'attention, l'ardoise verticale pénètre peu à peu toutes les écoles. Les européens l'adoptent vers la moitié du xixe siècle, reléguant les planchettes de cire des élèves au rang d'objets désuets et obsolètes. 

 

Comments

[Michel]

Ah oui , alors ! ce tableau noir c'était toujours le rendez-vous de la peur , devant , debout , de dos avec les copains qui ont envie de te souffler , mais entre toi et les éléves il y a le Maitre et toi tu prends la craie et là , tu coinces , tu écris Rien !!!



Oui ce tableau me faisait peur !